Kim Kardashian face à ses braqueurs : elle pardonne à l’un d’entre eux en pleine audience
Près de neuf ans après les faits, Kim Kardashian a témoigné pendant près de cinq heures devant la justice française sur le braquage qui a « bouleversé sa vie ». Vêtue d’un tailleur noir cintré et parée de diamants, la star américaine est arrivée entourée de gardes du corps, d’avocats et de proches, dont sa mère Kris Jenner. Gentsu vous en dit plus.
Face au président du tribunal David De Pas, Kim Kardashian a livré un témoignage poignant de cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, dans sa chambre d’hôtel de la rue Tronchet, à Paris. Elle se souvient avec précision de l’irruption de deux hommes « en uniforme de police », cagoulés et gantés, accompagnés du gardien menotté :
J’étais en train de m’endormir, nue avec un peignoir, très confuse. C’était glaçant. Je ne savais pas comment réagir. Un des hommes a dit avec force : Ring ! Ring ! en faisant un geste avec sa main. J’étais tellement sous le choc que j’ai pensé à une attaque ter*oriste.
Le récit devient encore plus éprouvant lorsque Kim Kardashian évoque les moments où elle a cru qu’elle allait être vi*lée. Traînée d’une chambre à l’autre, tentant d’imaginer une fuite avant de renoncer face à une arme braquée sur sa nuque, elle décrit un moment d’horreur quand son déshabillé s’est ouvert : « Je me retrouve nue. Je pense que je vais me faire violer. » Ligotée avec des Serflex et du scotch, elle a alors prié pour sa famille, « pour qu’ils puissent continuer à vivre après ce qu’ils retrouveraient de moi.« Elle avoue avoir pensé qu’elle allait même m*urir.

Kim Kardashian face à ses braqueurs : elle pardonne à l’un d’entre eux en pleine audience
Avant ce drame, Kim Kardashian aimait parfois se balader seule, en pleine nuit. Désormais, elle ne se déplace plus sans « quatre à six gardes du corps » et a complètement modifié ses habitudes, notamment sur les réseaux sociaux :
Je ne poste plus en temps réel, sauf si les infos sont déjà publiques. Je ne poste qu’après avoir quitté les lieux (…) Je ne veux plus qu’il y ait des bijoux là où dorment mes enfants.
Neuf ans après les faits, dix accusés sont jugés pour ce braquage spectaculaire. Lors de l’audience, le président a lu une lettre que le cerveau présumé du braquage, Aomar Aït Khedache, aujourd’hui sourd et incapable de parler, avait écrite à Kim Kardashian depuis sa pris*n en 2017. Très émue, celle qui aspire à devenir avocate a répondu :
Je crois profondément en la réhabilitation des personnes, en une deuxième chance. J’apprécie cette lettre, ses mots. Je vous pardonne. Mais cela ne change pas le traumatisme qui a été le mien.
Ce procès marque une étape importante dans la quête de justice pour Kim Kardashian, dont la vie personnelle et professionnelle porte encore les stigmates de cette nuit d’octobre 2016.