« On parlait de la société, de notre mal-être… » : Alonzo explique ce qu’il disait lorsqu’il rappait à 12 ans
Alonzo fait partie des anciens dans le rap, avec 30 ans d’activité. Lors de sa dernière interview, il est revenu sur ses premiers textes en tant que rappeur. Gentsu vous dévoile tout.
Après plus de trois ans d’absence, Alonzo fera son retour dans les bacs avec son nouvel album Longue vie à nous, disponible le vendredi 7 février dernier. Né dans une famille de musiciens, le rappeur Marseillais commence le rap à l’âge de douze ans. Aux côtés de son cousin Soprano, il forme le groupe Psy4 de la Rime. Et c’est à seize ans qu’il signe avec une figure emblématique du rap marseillais, Akhenaton :
Tout est arrivé vite pour moi. On a signé notre premier contrat avec Akhenaton à tout juste seize ans, je suis arrivé au rendez-vous avec mon sac d’école. Et c’est vrai qu’on s’est mis à bosser cet album à tout juste seize ans. Quand cet album est sorti, je venais à peine de fêter mes 18 ans. Donc c’est vrai, j’ai signé des autographes, j’ai fait des photos, j’ai l’impression toute ma vie (…) Quand j’ai commencé le rap, il fallait savoir écrire et avoir des phases percutantes. J’ai gardé ça comme acquis et je m’en sers encore aujourd’hui.
Aussi, Alonzo a donné son secret pour sa longévité, qui est surement grâce à sa capacité à toujours rester proche du peuple, tant dans sa musique que dans la vie :
Je donne beaucoup de respect au peuple et j’ai l’impression qu’on me le rend, que ce soit à Marseille ou ailleurs.
Alonzo parle de ses premiers textes à l’âge de 12 ans
Il y a quelques jours, Alonzo a accordé une interview pour l’ABCDRduson. Au cours de ce podcast, le rappeur originaire de Marseille explique ce qu’il rappait lorsqu’il a commencé, à l’âge de 12 ans :
Tout et n’importe quoi. Mais il y avait déjà la première génération de rap français, c’est à dire MC Solaar, NTM, IAM. Bien évidemment, il y avait le rap américain qui nous a tous inspirés. Donc je t’avoue qu’à cette époque-là, le rap était très… C’était une musique revendicatrice. On parlait beaucoup de la société, de notre mal-être, mais c’est fou parce qu’on était tout petits. On était encore chez nos parents, mais… c’est paradoxal mais on ressentait le besoin de s’exprimer, en tout cas, à travers la musique. Sur les problèmes de société.