« On parle que des problèmes… » : Soprano en a marre de l’image négative dont souffre Marseille
Ce mercredi 9 juillet, le film de Soprano, intitulé Marius et les gardiens de la cité phocéenne, sera disponible au cinéma. A l’occasion de la sortie de ce projet qui lui tient à coeur, le rappeur marseillais a parlé de sa ville lors d’une interview. Gentsu vous dévoile tout.
Depuis plus de dix ans, le Marseillais enchaîne les albums et les succès. Après avoir récolté trois disques de diamant pour ses projets « Cosmopolitanie« , « L’everest » et « Phoenix« , l’artiste a opéré un virage plus pop sur son dernier album « Chasseur d’étoiles« . Toutefois, le succès était encore au rendez-vous puisqu’il a vendu plus de 300 000 exemplaires, une magnifique performance.
Comme beaucoup d’artistes, Soprano a décidé de se lancer dans le cinéma. D’ailleurs, il tient le rôle principal d’une comédie d’aventure familiale, intitulé « Marius et les gardiens de la cité phocéenne« , qui sort ce mercredi 9 juillet au cinéma. Voici le synopsis :
Auto-proclamé « Roi de Marseille », Marius (joué par Soprano) est un guide touristique haut en couleur qui trimballe ses clients dans son bus panoramique. Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d’un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure
Soprano en a marre de l’image négative dont souffre Marseille
Dans le film comme dans ses paroles, Soprano défend une vision solaire et humaine de sa ville. Il en a marre de l’image négative dont souffre Marseille, liée au trafic de dr*gue et aux règlements de comptes. Au cours d’une récente interview, l’artiste a décidé de s’expliquer à ce sujet :
Tout le monde sait que j’aime ma ville. Je la chante, je la représente de partout. Et là, avec le réalisateur, on a essayé de la mettre en valeur du mieux qu’on pouvait. Marseille, c’est la chaleur, la convivialité, le côté grande gueule aussi… tout ce que j’aime. Toutes ces couleurs aussi. Ce qui m’agace, c’est qu’on parle que des problèmes, qu’on laisse planer le doute que Marseille peut pas être une ville où les gens vivent normalement. On veut montrer autre chose. On a besoin de montrer autre chose.
Et quand on lui parle de caricature, il revendique, fièrement : “Quand même, nous, on est comme ça : on est des grandes gueules, on est chauvins, on aime rigoler, chambrer… C’est pas une caricature, c’est ce qu’on est.”
