« Quand le monde s’écroule… » : Ciryl Gane évoque sa nouvelle stratégie avant l’UFC Paris 4
Le 6 septembre prochain, Ciryl Gane sera à l’Accor Arena pour l’UFC Paris 4. Si son adversaire n’a pas encore été confirmé, Bon Gamin a revu sa stratégie après avoir dû balayer plusieurs défaites face à Francis Ngannou ou encore Jon Jones. Il en a dit davantage à Ouest-France. Explications.
Pendant plusieurs mois, Ciryl Gane s’est absenté de la cage pour faire ses premiers pas en tant qu’acteur. En novembre dernier, le sportif a fait son comeback en affrontant Alexander Volkov. Il a remporté la rencontre par décision des arbitres.
Alors que l’UFC Paris 4 va avoir lieu à la rentrée, plusieurs noms commencent à circuler. Récemment, Jon Jones a annoncé sa retraite. Son titre de champion est donc vacant. Mais cette situation a-t-elle changé quelque chose ? La star de l’UFC a confié à nos confrères de Ouest-France :
On sait que ça va bouger. La logique voudrait que j’affronte Tom Aspinall (le nouveau champion du monde). Pour le moment, on n’a pas d’information, pas d’officialisation. Je n’ai pas l’impression que ça se fera avant septembre (et l’UFC Paris 4, le 6 septembre). Depuis le combat contre Alexander Volkov (en décembre 2024), j’ai dû observer une période de convalescence durant deux mois et demi (à cause de fractures au pied survenues lors du 1er round), et j’ai repris les entraînements début mars. Depuis, avec mon entraîneur (Fernand Lopez), on s’entraîne comme si on allait avoir un combat prochainement. Il me reste encore quelques années, mais j’ai 35 ans, donc je sais qu’il ne me reste pas une longue période. On veut être prêt à n’importe quel moment.
« Quand le monde s’écroule… » : Ciryl Gane évoque sa nouvelle stratégie avant l’UFC Paris 4
Après avoir connu des défaites express face à Jon Jones justement et Francis Ngannou, Ciryl Gane a appris de ses erreurs et a décidé de transformer complètement sa préparation. Celui qui a enchainé les petits boulots avant le MMA a expliqué :
J’essaye déjà d’être une meilleure version de moi-même. Il y a toujours de quoi faire. On a mis un très gros accent sur la lutte, le sol, même si je bosse aussi debout. Mais comme je me suis fait avoir dans mes chances de titre contre Francis Ngannou et Jon Jones dans ce secteur, on avait vraiment envie de bosser pour être aussi bon que debout. Ce n’est pas pour autant qu’on va chercher à aller lutter quelqu’un. Malheureusement, je n’ai été soumis qu’une fois. Je n’ai été mis en danger qu’une seule fois dans ma carrière et ça a fait mouche : contre Jon Jones. Mais c’était ma faute. C’est le moment où je me suis rappelé une consigne, où on ne voulait pas que le combat reste trop longtemps au sol. J’ai voulu me précipiter pour ramener le combat debout.
