Booba placé sous contrôle judiciaire avant un procès en décembre pour « cyberharcèlement »
Il y a quelques heures, on a appris que Booba était placé sous contrôle judiciaire. Et pour cause, l’artiste est accusé de cyberharcèlement envers deux journalistes. Ces derniers réclament à présent justice, ce qui pourrait conduire l’artiste en prison. Gentsu vous dévoile tout.
Le 9 décembre prochain, Booba sera jugé le 9 décembre prochain pour « cyberharcèlement » au préjudice de deux journalistes, d’après le parquet de Paris. Il risque jusqu’à deux ans de prison et plusieurs milliers d’euros d’amende pour les faits qui lui sont reprochés.
Le 9 septembre dernier, le rappeur a été déféré devant un magistrat du tribunal de Paris. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Jusqu’à son procès, le rappeur a interdiction « d’entrer en relation de quelque façon » avec les victimes, doit fournir une caution de 10 000 euros (5 000 euros par dossier) dans un délai de 15 jours et est tenu de répondre aux convocations judiciaires.
Booba risque la prison et plusieurs milliers d’euros d’amende
Le premier l’oppose au journaliste Tristan Mendès France. En janvier 2024, le rappeur l’avait invectivé sur le réseau social X, accompagnant une photo du journaliste avec comme mention « il est nez avant la honte » ou encore « nezfaste ». Il est reproché à l’artiste « le délit d’injure publique envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », précise le parquet. Mis en cause pour « injure aggravée par la discrimination », il risque jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende dans cette affaire.
Le deuxième dossier opposera Booba à Linh-Lan Dao. Il est reproché au rappeur d’avoir, toujours en janvier 2024, « harcelé » la journaliste sur X. « Les basics ou un strip poker sans cartes autour d’un bon wok de légumes », a-t-il écrit sur le réseau social, relayant une capture d’écran du compte X de Linh-Lan Dao, d’origine vietnamienne. Cette fois-ci, la notion de « cyberharcèlement » s’ajoute au délit « d’injures aggravées par la discrimination ». Booba risque jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende dans ce dossier.
D’après mes informations exclusives,
Le rappeur Booba aurait été déféré en début de semaine au tribunal judiciaire de Paris (17e arrondissement) dans le cadre d’une affaire de cyberharcèlement.
Il aurait été placé sous contrôle judiciaire et soumis au port d’un bracelet…— AQABABE (@AQABABE_) September 11, 2025
A l’heure actuelle, le rappeur originaire du 92 n’a pas encore réagi face à cette affaire. On comprend mieux pourquoi Booba est moins présent sur les réseaux sociaux.