Magali Berdah VS Booba : le gouvernement veut recadrer les influenceurs après leur conflit

Le 13 Déc 2022 à 16:46 par Sikagz

Cela fait plusieurs mois que Booba s’est donné une mission : anéantir Magali Berdah et les arnaques d’influenceurs. Au vu de leur conflit, le gouvernement a décidé de s’en mêler afin de protéger les jeunes. Gentsu vous raconte tout.

Booba est en croisade depuis plusieurs mois contre les influenceurs. Lassé de les voir arnaquer la jeunesse, il a dévoilé de nombreuses preuves contre Magali Berdah ou encore Maeva Ghennam à qui il ne fait aucun cadeau. Cette affaire a été menée devant la justice et un procès aura lieu en 2023. Face au récent conflit entre les deux individus, le gouvernement a décidé de s’en mêler.

En effet, le gouvernement a pris en compte les promotions d’influenceurs pas toujours claires lors d’une table ronde organisée ce vendredi 9 décembre à Bercy. Plusieurs agents d’influenceurs, des réseaux sociaux, des organisations représentatives du monde de la communication et des représentants de l’État comme la DGCCRF (répression des fraudes) ou encore la direction des finances publiques mais aussi les autorités régulatrices des jeux d’argent et des marchés financiers ont été réunis.

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Cette réunion vise à déterminer qui est responsable dans les communications sur un produit. « Nous voulons arriver vers le printemps à des propositions très concrètes pour aider le secteur à se développer, tout en assurant la protection du consommateur et de l’influenceur. Il y a beaucoup de règles qui existent – fiscalité, publicité… – mais beaucoup d’influenceurs ne connaissent pas ces règles » a précisé le ministère.

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D’ailleurs, il se pourrait qu’une proposition de loi soit présentée afin d’interdire d’exercer à la fois l’activité de conseil en influence auprès des marques et le métier d’agent ou de régie d’influenceurs. Ce projet devrait permettre alors « d’encadrer les pratiques commerciales et publicitaires liées au marché de l’influence sur internet ». Cela pourrait également ajouté des contrats écrits entre l’influenceur et ses commanditaires et agents, prévoyant même une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 euros si le caractère publicitaire d’un contenu n’est pas mentionné. Pire encore, l’influenceur risquerait jusqu’à deux ans de prison pour la promotion des pratiques commerciales « interdites, déloyales ou trompeuses ».

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