TPMP : Louis Boyard dépose plainte pour « injure » contre Cyril Hanouna

Le 24 Nov 2022 à 10:11 par Sikagz

Le 10 novembre dernier, le ton est monté entre Cyril Hanouna et Louis Boyard sur le plateau de Touche pas à mon poste. Près de deux semaines après les faits, le député Nupes a choisi de s’emparer de la justice en portant plainte « pour injure publique » contre l’animateur ce mercredi 23 novembre.

La séquence en a marqué plus d’un(e). Alors que Louis Boyard avait fait une remarque sur Vincent Bolloré, Cyril Hanouna est monté dans les tours et l’a insulté. Face à son coup de colère, le député LFI a été contraint de quitter le plateau de Touche pas à mon poste. Face à l’agitation de la Toile, l’animateur a fait son mea culpa sur les réseaux sociaux.

« Mes chéris je suis entier, loyal, sincère, et je serais toujours moi-même à l’antenne. Je suis sanguin et vrai comme certains politiques. La seule chose que je regrette c’est de l’avoir insulté c’est pas un bon exemple. Pour le reste je ne regrette rien et je défendrais toujours mes amis. Je vous aimes », a regretté Cyril Hanouna sur Twitter.

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TPMP : Louis Boyard dépose plainte pour « injure » contre Cyril Hanouna

Nouveau rebondissement dans cette histoire. Ce mercredi 23 novembre, Louis Boyard a finalement déposé plainte à Paris pour « injure publique par un moyen de communication au public envers un membre élu au Parlement » contre Cyril Hanouna. Chose qui est passible d’une amende de 12 000 euros. Il a alors mentionné les déclarations suivantes : « Espèce d’abruti » et « T’es un abruti », « Tocard va » ou encore « Bouffon va » mais aussi « Toi, t’es une m*rde ». La plainte vise également Maxime Saada, président du directoire de Canal Plus détenant C8, pour la rediffusion des propos sur le site internet de la chaîne.

« Les termes employés par Cyril Hanouna revêtent un tel caractère agressif et outrageant, en totale décorrélation et disproportion vis-à-vis du débat initial, qu’ils ne peuvent manifestement pas constituer de simples qualificatifs désobligeants ou péjoratifs qui relèveraient d’un libre droit de critique couvert par la liberté d’expression », a précisé l‘AFP d’après les propos de l’élu politique. Louis Boyard juge que ses paroles « ont entraîné un déferlement de haine sur les réseaux sociaux » et a poussé à « rabaisser l’individu mais également sa fonction ».

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