Norman Thavaud (36 ans) accusé de viol et corruption sur mineurs : l’enquête a été classée sans suite

Le 12 Oct 2023 à 11:05 par Sikagz

Un peu moins d’un an après le début de l’affaire, l’enquête sur Norman Thavaud accusé de viol et de corruption sur mineurs n’a finalement pas abouti et a été classée sans suite. Gentsu vous en dit plus.

Le 5 décembre dernier, Norman Thavaud avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des faits de corruption de mineurs et de viol, impliquant plusieurs jeunes femmes. En attendant le verdict de la justice, sa chaîne Youtube avait été démonétisée et des individus n’avaient pas hésité à s’en prendre à lui dans la rue.

Norman Thavaud avait même été convoqué pour une confrontation avec l’une des plaignantes. Le jeune papa se serait défendu de la manière suivante selon LCI :

Maggie a un problème avec moi qui ne date pas d’hier. Elle a toujours fait une fixette sur moi. Elle dit ne pas vouloir gâcher ma vie, mais c’est ce qu’elle fait toutes les semaines depuis trois ans maintenant. Plus ça allait, plus j’ai eu le sentiment qu’elle devenait intrusive dans ma vie. Elle commence à devenir oppressante, elle m’écrit des choses délirantes du style ‘je t’aime’ ». Lorsque je suis arrivé à l’aéroport avec mes collègues, pas de Maggie. Je la trouvais vraiment fragile et instable. J’ai donc décidé, dans un long message bienveillant sur Snapchat, de lui dire qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde, que je n’étais pas intéressé. Elle pensait qu’on allait faire notre vie ensemble. Suite à ça, j’ai arrêté de lui parler. J’ai tourné la page et je n’ai pas essayé une seule fois de rentrer en contact avec elle depuis.

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Norman Thavaud (36 ans) accusé de viols et corruption sur mineurs : l’enquête a été classée sans suite

Dix mois après le début de l’enquête, Le Parisien a annoncé que l’enquête a été classée sans suite ce mercredi 11 octobre 2023. Sept jeunes femmes avaient porté plainte contre lui. Cela dit, la justice n’a pas été en mesure de le poursuivre pour les faits présumés. Selon le parquet de Paris, les infractions n’étaient pas suffisamment caractérisées. Selon les informations détenues par les enquêteurs, les jeunes filles n’avaient pas précisé leur âge et « n’avaient pas d’apparence physique ni de discours laissant supposer de la part du mis en cause une particulière attirance pour les enfants ni les corps enfantins ». Ainsi, la justice a affirmé qu’« il ne ressort d’aucun élément du dossier un indice de volonté de perversion de la jeunesse – requis pour retenir cette qualification ».

Les enquêteurs ont ajouté que « les échanges préalables aux rencontres étaient systématiquement sentimentaux et le plus souvent sexualisés et sans ambiguïté ». Ainsi, « il apparaît que les consentements n’ont pas été trompés, et que la pression de ne pouvoir revoir le mis en cause ou son insistance ne peuvent suffire à caractériser la contrainte ». Norman Thavaud n’a pas pris la parole à ce sujet pour le moment.


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