« Il y a des gens qui me reconnaissaient et qui… » : S.Pri Noir se confie sur son travail à côté du rap
Ce vendredi 2 février, S.Pri Noir a fait son grand retour avec un nouvel album. Pour la promotion, le rappeur parisien s’est confié sur son métier quand il venait de rentrer dans le rap. Gentsu vous dévoile tout.
Depuis quelques semaines sur ses réseaux sociaux, S. Pri Noir fait monter la pression. Après quelques années d’absence, le rappeur a fait son grand retour ce vendredi 2 février avec son nouvel album, intitulé La Cour des Miracles. Le projet contient seize morceaux et des featurings de prestige : Nekfeu, Tiakola, Laylow, Maes, Yseult, Marj et Guy2Bezbar.
S.Pri Noir se confie sur son travail pendant qu’il faisait du rap
Pour promouvoir cet opus, S.Pri Noir a entrepris une tournée des médias. Il s’est notamment rendu dans les locaux de Canal+, où il était l’invité du programme La boîte à question. L’artiste a notamment évoqué sa collaboration avec Tiakola :
C’était très fluide hein. Tiakola, c’est quelqu’un que je connais depuis 2016. J’étais dans le premier album qu’il a fait avec son groupe Les 4Keus. Pour moi, c’était logique qu’il participe à cet album. Sur « Bonsoir Paris », il n’était pas du tout prévu. Il passe au studio, je lui faisais écouter les sons de l’album et il a eu un coup de cœur pour celui-là et il a enchaîné le refrain avant même que je me sois proposé autre chose.
Puis, il s’est également prononcé sur sa collaboration avec Nekfeu :
Fuego c’est mon reuf. On a toujours fait les sons à l’arrachée. Il est venu en dernière minute sur l’album. Vraiment dernière minute comme à chaque fois. Je trouve qu’on n’a pas dérogé à la règle. Je suis content qu’il soit là.
Toujours au cours de cet entretien, le rappeur a dû s’expliquer sur le fait de parler de « la période la plus ingrate du rap français » avant l’ère du streaming. S.Pri Noir a révélé qu’il a dû travailler comme releveur de compteurs puisque le rap n’était pas une source de revenus pour lui :
Oui c’était la période pendant laquelle j’ai commencé à rapper. Je pouvais être exposé, mais ne pas gagner de sous. À l’époque-là, j’étais releveur de compteurs. Je rentrais chez les gens. Il y a des gens qui me reconnaissaient et qui me disaient : “mais qu’est ce que tu fais là? Tu vas relever mon compteur? ‘’. Je leur disais : ‘ouais’. J’étais en bleu de travail et tout machin. C’était ingrat aux yeux des gens. Ils se disaient : ‘Tu dois gagner des sous’. Tu n’as rien à faire là.
