Diam’s confie qu’elle n’écoute plus de rap : « Je me suis désintéressée de tout ça »

Le 27 Mai 2022 à 15:42 par djfreak

Après plus de dix ans de silence, Diam’s a décidé de faire son grand retour à travers un documentaire, intitulé Salam. Pour promouvoir ce long métrage, disponible depuis ce jeudi 26 mai, l’ancienne rappeuse a décidé de donner une interview inédite. On vous explique tout dans l’article ci-dessous.

Après une longue absence, l’ancienne rappeuse a choisi de revenir pour présenter son propre documentaire baptisé Salam. Dans ce long format, Diam’s raconte son histoire et les moments difficiles qu’elle a vécu. « Ma dépression, mes souffrances, ma quête, ma renaissance: un film? un divertissement ? (…) J’ai été touchée que l’on s’intéresse à mon parcours, mais il m’était impossible de laisser des inconnus parler à ma place. Alors j’ai repris la plume. Celle avec laquelle j’ai toujours aimé me livrer (…) Il y a certes l’histoire de Diam’s derrière la femme que je suis aujourd’hui, mais c’est aussi un récit humain, et une quête qui peuvent faire écho à l’histoire de tant de gens qui se demandant comment trouver la paix intérieure alors qu’ils sont perdus dans le labyrinthe de la vie. », a-t-elle expliqué sur son compte Instagram.

Diam’s confie qu’elle n’écoute plus de rap

Alors que son film est projeté ce jeudi 26 mai au Festival de Cannes, l’ancienne rappeuse s’est confiée dans une interview accordée à nos confrères de Brut. Lors de cet entretien, Diam’s a évoqué son parcours vers sa véritable identité, celle qu’elle a fini par trouver. Et le rap n’en fait visiblement plus partie. En effet, l’ex-rappeuse a confié qu’elle n’en écoutait plus du tout. « Je n’écoute plus de rap. Je me suis, disons presque, désintéressée de tout ça. », a-t-elle confié. Pour elle, le rap a été plus qu’un moyen d’expression : « C’est compliqué, parce que mon rapport est vraiment lié à l’écriture. Pour moi, c’était l’écriture, la plume, bien plus que la musique en elle-même. Ce n’est plus mon centre d’intérêt. »

Interrogée sur sa signature, l’auteure de La Boulette a confié : « J’aurais aimé signer en tant que Mélanie. Mais tant que je ne serai pas que Mélanie, pour les gens, on leur rappellera laquelle c’est. Peut-être qu’un jour, je serai seulement Mélanie. (…) C’était le diamant qui ne pouvait être brisé que par le diamant. C’était la légende. Aujourd’hui, je vois davantage ça comme un surnom que comme un nom à proprement dit. »


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