Une femme interpellée à son domicile après un message injuriant Emmanuel Macron

Le 30 Mar 2023 à 15:39 par Sikagz

Les réseaux sociaux ne sont pas sans conséquence. Une femme l’a découvert après avoir posté un message insultant Emmanuel Macron sur sa page Facebook personnelle. D’ailleurs, les forces de l’ordre s’en sont mêlées comme l’ont révélé nos confrères de La Voix du Nord. Gentsu vous raconte tout.

Il y a quelques jours de cela, Ayem Nour lançait un appel à l’aide sur les réseaux sociaux pour le roi du Maroc et Emmanuel Macron dans le cadre de l’affaire avec son ex-compagnon. La semaine précédente, c’est l’influenceuse Poupette Kenza qui a tenté de rentrer en contact avec le représentant français concernant la réforme des retraites.

Il faut dire que ce sujet touche de nombreuses personnes. Emmanuel Macron est d’ailleurs la cible de milliers d’internautes à cause de cela dont une certaine Valérie. Ce vendredi 24 mars, cette habitante de la région de Saint-Omer a reçu la visite de trois agents de police à son domicile. Le motif ? Cette dernière est soupçonnée d’avoir écrit « Macron ordure » devant le dépôt de déchets d’Arques. Des faits qu’elle a nié fermement. Seulement voilà, l’un de ses messages postés trois jours auparavant sur sa page Facebook personnelle a également joué en sa défaveur puisqu’elle y a visé le compagnon de Brigitte Macron qui a été la cible d’un jet de tomates en écrivant : « L’ordure va parler demain à 13 heures, pour les gens qui ne sont rien, c’est toujours à la télé que l’on trouve les ordures ».

Une femme interpellée à son domicile après un message injuriant Emmanuel Macron

Lorsqu’elle a ouvert la porte de son domicile, Valérie ne s’attendait pas à cela. Après son interpellation, elle a été placée en garde à vue. « Je leur ai demandé si c’était une blague ; c’est la première fois que je suis arrêtée » a expliqué celle qui serait militante depuis vingt ans à La Voix du Nord. Une enquête a été ouverte suite à une plainte contre X déposée par le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Omer, Guillaume Thirard.

© The Associated Press. © The Associated Press.

Mais cette affaire ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle sera jugée le 20 juin prochain. Une réaction qui a choqué la principale concernée qui a ajouté : « On veut faire de moi un exemple. Je ne suis pas l’ennemi public nº1 […] Je dis souvent ce que je pense, mais toujours dans le respect de la loi […] On est dans une période où l’intimidation est forte et elle se fait sur les militants ». Qu’en pensez-vous ?

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