Le procureur du roi marocain ouvre une enquête après la vidéo humiliante

Le 07 Avr 2021 à 10:20 par Sikagz

La semaine a commencé par une sacrée polémique. En effet, Brahim Bouhlel a fait une vidéo humiliant les femmes et les enfants marocains en compagnie du snapchatteur Zbarbooking et Hedi Bouchenafa. Face à la gravité de leurs propos, une enquête aurait été ouverte par le procureur du roi marocain. Gentsu vous explique tout.

Pour ceux qui n’ont pas suivi l’histoire, tout a commencé lorsque Brahim Bouhlel a fait une vidéo où il caricaturait les clichés sur les femmes et les enfants marocains accompagné de Zbarbooking et Hedi Bouchenafa. S’ils voulaient juste faire une blague, cette vidéo n’est pas du tout bien passé auprès des internautes, cela leur aura valu de nombreuses foudres y compris celles de plusieurs personnalités comme Maes ou encore Lacrim qui ne les a pas épargné. Mais il semblerait que les problèmes ne font que commencer pour les trois hommes.

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Bien que Brahim Bouhlel a présenté ses excuses publiquement, le peuple marocain ne décolère pas. D’ailleurs, son contrat avec Adidas va être reconsidéré. Mais ce n’est pas tout ! En effet, le procureur du Roi a ouvert une enquête suite à la polémique suscitée au Maroc après que trois hommes auprès du tribunal de Marrakech. Selon le président du club des avocats du Maroc, Mourad Elajouti, le procureur du Roi à Marrakech « a donné ses instructions pour ouvrir une information judiciaire à l’encontre des pseudo humoristes/acteurs qui ont humilié des enfants marocains ».

En ce qui concerne ce qu’ils encourent, le code pénal marocain stipule qu’est puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 5.000 à 50.000 dirhams ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque a incité à la discrimination ou à la haine entre les personnes« . De plus, « la peine encourue sera l’emprisonnement d’un an à deux ans et d’une amende de 5.000 à 50.000 dirhams ou l’une de ces deux peines seulement si l’incitation à la discrimination ou à la haine entre les personnes est commise par discours, cris ou menaces proférés dans les lieux ou réunions publics, par des affiches exposées aux regards du public ou par tout moyen qui remplit la condition de publicité y compris par voie électronique, sur papier ou par voie audiovisuelle ». Le fait d’avoir filmé les enfants pourraient être encore une infraction de plus. Reste à savoir ce que la justice va trancher.

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