« Trois mois que je n’ai pas vu ma fille et ma femme » : Ciryl Gane se confie avant de défier Tom Aspinall
Ciryl Gane se prépare intensément pour tenter, pour la troisième fois, de décrocher la ceinture des poids lourds face à Tom Aspinall, malgré un long isolement familial.
Résumé de l'article
Ciryl Gane se prépare intensément pour tenter, pour la troisième fois, de décrocher la ceinture des poids lourds face à Tom Aspinall, malgré un long isolement familial.
Après de multiples provocations, Tom Aspinall a enfin obtenu gain de cause puisqu’il va affronter Ciryl Gane. Suite à la retraite de Jon Jones, il a en sa possession la ceinture de sa catégorie.
Ce samedi en main event de l'UFC 321, le français tentera pour la troisième fois de sa carrière de décrocher la ceinture des poids lourds.
Les pronostics annoncent le Britannique comme grand favori. C’est notamment pour cette raison que Tom Aspinall commence à avoir la pression : "Absolument, absolument (j’ai la pression). Il y a certains types d’athlètes, et plus largement certains types de personnes, qui sont écrasées par la pression. De l’autre côté, il y a ceux qui brillent sous la pression. Je fais à 100% partie de ceux qui brillent sous la pression. Cela étant dit, je ne suis pas le seul à ressentir la pression. C’est sa troisième tentative pour obtenir le titre (Ciryl Gane). Il a raté ses deux premières opportunités. Donc oui, il y a définitivement beaucoup de pression sur moi mais il y en a aussi beaucoup sur lui, il y en a sur nous deux (...) Je ne veux pas être battu devant des millions de personnes. Les titres, les classements… Tout cela mis à part, je ne veux pas être battu devant des millions de personnes, donc il y a toujours de la pression".
Ciryl Gane se confie sur sa préparation pour ce combat
Quelques jours avant ce combat, Ciryl Gane a accordé une interview à RMC Sport où il s’est confié sur cette préparation : "Je ne faisais qu’enchaîner: m’entraîner, manger, dormir, me réveiller, m’entraîner, remanger, redormir la nuit, me réveiller encore… Le seul truc que je m’autorisais, c’était 45 minutes de golf par jour. J’ai même pris des cours".
Le combattant parle également de sa famille, qu’il n’a pas beaucoup vu pendant cette préparation : "Ce sont des choses qu’on avait établies à l’avance. Ce sont des choix, et la vie, c’est toujours une question de choix. Ce ne sont pas des choix faciles. C’est la première fois que je m’impose un isolement pareil. Être loin de ma famille… Ça va faire presque trois mois que je n’ai pas vu ma fille ni ma femme (…) À la maison, mes filles veulent que papa soit heureux, ma femme aussi. Et elles savent que rentrer avec la ceinture me rendra l’homme le plus heureux du monde".