Les crêpes parisiennes seraient stockées dans les bouches d’égout par les vendeurs à la sauvette

Le 09 Oct 2023 à 13:58 par Sikagz

Nouvelle polémique au niveau de l’hygiène régnant à Paris. Alors que de nombreux touristes s’offrent des crêpes et des boissons auprès des vendeurs à la sauvette aux alentours de la Tour Eiffel, les conditions sanitaires ont été dévoilées dans une enquête ce dimanche 8 octobre. De quoi dégoûter les gourmands. Gentsu vous raconte tout.

Alors que l’invasion par les punaises de lit fait même parler les Américains, un autre problème vient de remuer les réseaux sociaux. Il n’est pas rare de croiser des vendeurs à la sauvette aux quatre coins de la capitale aux abords des endroits touristiques tels que la Tour Eiffel en train de vendre des boissons, des crêpes ou encore des châtaignes et des épis de mais. Seulement voilà, Le Parisien a dévoilé une enquête peu appétissante ce dimanche.

Ainsi, nos confrères ont révélé que les individus en question n’hésitent pas à stocker leurs pâtes à crêpes… dans des bouches d’égouts. Un vendeur aurait révélé au média :

Beaucoup de marchands utilisent de la pâte surgelée stockée dans des conditions douteuses. Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé.

© ParisPerfect © ParisPerfect

Les crêpes parisiennes seraient stockées dans les bouches d’égout par les vendeurs à la sauvette

Toujours par le biais de ces investigations, Le Parisien a confirmé que les boissons et la viande étaient conservées de la même façon. Une habitante parisienne a même tiré la sonnette d’alarmes en informant la mairie du septième arrondissement avec des vidéos prouvant ses dires. Dans celles-ci, on voit les aliments stockés « dans les bouches d’égout, les trappes ERDF ou du chauffage urbain ». Un autre témoin a assuré que certains étaient livrés par « des camions non réfrigérés ». En apprenant cela, la mairie a révélé que des contrôles étaient souvent effectués par les forces de l’ordre. Le cabinet de Rachida Dati a notamment souligné :

A chaque intervention, les policiers saisissent et détruisent 30 kilos de marchandises. Pendant la semaine du 11 au 16 septembre, ils ont saisi 380 bouteilles d’eau, 50 de vin, 200 de bière et 90 épis de maïs.

Certaines de ces marchandises seraient soit détruites soit données aux Petites Soeurs des Pauvres. Cette information a non seulement énervé les experts qui estiment qu’il s’agit d’une concurrence déloyale mais également les internautes qui n’ont pas manqué de partager leur dégoût sur les réseaux sociaux.


Actualité Actualités