Diddy réclame sa libération immédiate en appel

Les avocats du magnat du hip-hop ont déposé mardi 23 décembre un appel auprès d'une cour fédérale de New York, réclamant la libération immédiate de leur client, l'annulation de sa condamnation ou l'allègement de sa peine de quatre ans de prison.

Dans leur requête adressée à la Cour d'appel du deuxième circuit à Manhattan, l'équipe juridique de Diddy dénonce un traitement disproportionné. Les avocats affirment que le juge Arun Subramanian s'est comporté comme un "treizième juré" lors du prononcé de la sentence en octobre dernier.

Actuellement détenu à la prison fédérale de Fort Dix au New Jersey depuis octobre, l'ennemi juré de 50 Cent purge une peine de quatre ans et deux mois. L'artiste âgé de 56 ans, a été acquitté de complot en vue d'extorsion et de trafic sexuel lors d'un procès qui s'est terminé en juillet. Diddy a toutefois été reconnu coupable de deux infractions liées au transport de personnes à des fins de prostitution.

Ses avocats tentent une autre défense

La défense soutient que ces infractions ne comportaient ni violence, ni fraude, ni coercition. Selon les avocats, les accusés sont généralement condamnés à moins de 15 mois de prison pour ces infractions, même lorsque la contrainte est impliquée. Ils reprochent au juge d'avoir fondé sa décision sur des éléments liés aux accusations dont leur client a été acquitté.

Le juge Subramanian avait pris en compte les témoignages de deux anciennes compagnes qui ont déclaré que Sean Combs de son vrai nom les battait et les contraignait à avoir des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe masculins, alors même que le jury avait rejeté les accusations de contrainte et d'association de malfaiteurs.

La date de libération prévue est fixée à mai 2028, sauf intervention de la cour d'appel. L'équipe juridique demande également la possibilité d'une grâce présidentielle auprès de l'administration Trump. Affaire à suivre...