Le parti politique d’Eric Zemmour utilise Médine pour une affiche, le rappeur réagit

Le 05 Mar 2024 à 11:28 par djfreak

Très présent sur les réseaux sociaux, Médine prend la parole lorsqu’une personne s’en prend à lui. C’est le cas il y a quelques heures, le rappeur originaire du Havre n’a pas apprécié l’affiche du parti politique Reconquête, Gentsu vous révèle tout.

On le sait, Médine est un rappeur engagé. Dans ses textes, l’artiste n’a jamais hésité à prendre position. Forcément, les propos du rappeur ont souvent dérangé les politiciens, surtout ceux d’extrême droite. Il y a quelques jours, on a pu voir une affiche du parti politique Reconquête où l’on voit la tête de l’artiste dessus. Ce dernier a alors réagi sur X, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Le parti politique d’Eric Zemmour utilise Médine pour une affiche, le rappeur réagit Le parti politique d’Eric Zemmour utilise Médine pour une affiche, le rappeur réagit

 

Mais cette réaction n’a pas été très appréciée par les membres de l’extrême droite, comme un certain Damien Rieu. Mais Médine n’a pas laissé l’homme politique sans réponse puisqu’il a écrit sur le célèbre réseau social :

Médine a été relaxé concernant l’affaire des fléchettes sur des photos d’élus

Ces derniers mois, Médine s’est lancé dans une tournée dans toute la France. Mais rien ne s’est passé comme prévu puisque des politiciens ont voulu mettre des bâtons dans les roues. On peut notamment revenir sur sa venue à Albi, qui avait fait grincer des dents un député RN. Une pétition avait même circulé sur la toile, mais cela n’a pas empêché l’artiste normand de se produire sur scène, devant plus de 500 spectateurs.

Le 1er avril 2023, Médine diffuse une vidéo où on le voit lancer des fléchettes sur des photos d’élus du Tarn qui se sont opposés à sa venue pour un concert à Albi. Quelques jours plus tard, les élus ont déposé une plainte pour « provocation publique à commettre un cri.me ou un délit ». Le 25 janvier, lors de l’audience, le parquet avait requis 3 000 euros d’amende contre le rappeur. Mais ce jeudi 22 février, le tribunal a relaxé le rappeur, « au bénéfice du doute ». Présent au tribunal, Frédéric Cabrolier s’est dit « un peu surpris quand même. On peut jouer aux fléchettes sur des photos d’élus alors. Je pense qu’il faut marquer un point d’arrêt sur les vi*lences faites aux élus », a-t-il regretté auprès de l’AFP.

De son côté, le rappeur a relayé le communiqué de presse de ses avocates :

Dans un monde où les frontières de l’expression artistique sont parfois contestées, cette décision réaffirme que la création artistique ne doit pas être entravée par la crainte de la censure ou de la répression. Il nous est cher que nos artistes aient le droit de se prononcer sur les sujets d’actualité, d’interroger les valeurs de la société et de susciter la réflexion sans être étouffés, censurés, ou pire, stigmatisés.

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