« J’étais le premier noir » : Soprano ne s’est pas toujours senti à l’aise dans The Voice
Il y a quelques jours, Soprano a fait son retour dans The Voice avec plein d’ambition. Mais l’artiste marseillais ne s’est pas toujours senti à l’aise dans l’émission. Gentsu vous dévoile tout.
The Voice Kids est revenu le 30 août dernier sur TF1. Parmi les coachs, Soprano qui rempile pour une nouvelle saison, aux côtés de M. Pokora et Patrick Fiori. Après trois saisons sans victoire, il revient plein d’espoir cette année et prêt à enfin remporter la finale. Présent dans l’émission dès 2018, le chanteur de 46 ans révèle comment sa vision de coach a évolué au fil des années, et les raisons pour lesquelles il se sent plus légitime d’assumer ce rôle. Il explique en effet ne pas avoir très bien vécu les premiers temps en tant que coachs de l’émission :
À l’époque, je ne pensais pas être légitime. J’ai été le premier rappeur de l’émission. Je vais même aller plus loin : j’étais le premier noir. Des jeunes sont venus me dire que je leur avais donné le courage de chanter. J’ai alors compris que j’avais ma place.
Dans la version adulte de The Voice, Soprano a également connu des difficultés :
Chez les adultes, j’avais ce défaut de me dire : ‘Est-ce que je suis légitime ou pas ?’. Un jour, dès les trois premiers talents, il y a eu un mec qui m’a fait changer d’avis. Il avait une dégaine de cow-boy et chantait une chanson de country (…) Je suis là depuis tellement longtemps qu’il y a des générations qui ont grandi avec ma musique.
Soprano s’est confié sur sa vie de famille
Deux semaines avant de reprendre son fauteuil rouge de coach, Soprano a accordé un entretien dans La Tribune Dimanche. Pendant cette interview, l’artiste a évoqué son couple, qu’il forme avec Emilie. Mariés depuis 2006, ils ont eu trois enfants ensemble : deux filles prénommées Inaya et Luna et un garçon prénommé Lenny. Heureuse auprès du chanteur, Emilie l’est encore plus en restant dans l’ombre :
Mon oncle me répétait sans cesse : ‘Rien n’est tout blanc ou tout noir. Tu ne connais pas l’histoire des gens, alors ne juge pas trop vite.’ Et il avait raison. Ma femme, par exemple, est d’origine espagnole et italienne. Elle a été élevée dans une autre culture. Mais on s’est construits ensemble, dans cette nuance, dans cette ouverture. Croire ne veut pas dire croire tous pareils. Il y a mille façons de vivre sa foi, ou de ne pas la vivre.