« Je suis artiste donc j’ai forcément… » : Disiz parle des femmes et de ses addictions
Disiz revient sur son parcours artistique marqué par des doutes, évoque l'influence des femmes dans sa vie et aborde avec lucidité ses addictions et responsabilités.
Résumé de l'article
Disiz revient sur son parcours artistique marqué par des doutes, évoque l'influence des femmes dans sa vie et aborde avec lucidité ses addictions et responsabilités.
Trois ans après son dernier opus L'Amour, Disiz a fait son retour dans les bacs le 21 novembre dernier avec On s'en rappellera pas. On y retrouve vingt titres dont des collaborations originales entre Laurent Voulzy, Prinzly, Theodora, Iliona et Kid Cudi.
Avec près de vingt ans de carrière, Disiz est toujours en place. Pourtant, il a eu des moments de doutes comme il l'a confié au Parisien : "Après l’échec de mon album Disizilla (en 2018), qui était un coup de sang, j’étais trop amer par rapport à ma carrière, à ma vie. Plus personne n’attendait grand-chose de moi alors, pour la première fois, je me suis dit : Crois en toi et fais-toi confiance, fais ce que tu ressens".
Disiz a connu une traversée du désert, à tel point qu'il a songé à la reconversion professionnelle à 30 ans : "Je voulais arrêter la musique. J’ai repris mes études, passé mon bac, commencé le droit. Je suis resté dans le quartier, je ne voulais pas fuir, j’ai écrit deux romans, j’ai donné des cours au théâtre de l’Odéon, je me suis occupé de mes enfants, la vraie vie…".
Disiz parle des femmes et de ses addictions
Toujours en pleine promotion de son opus, Disiz a accordé une interview sur France Info. L’artiste est notamment revenu sur les exemples qu’il a eu dans sa vie : "Mes plus grands exemples de force ce sont des femmes. Et mes plus grands exemples de lâcheté, ce sont des hommes. Ma mère m'a transmis le courage, la dignité. Je pense que je suis fait du même bois que ma mère, mes tantes et mes oncles".
Et quand on lui parle d’addiction, Disiz répond : "Je suis artiste depuis que j'ai 19 ans, donc j'ai forcément une vie qui est en marge. J'ai pas une vie marginale parce que je suis avant tout père de famille et que je m'occupe de mes enfants et que j'assume mes responsabilités. Mais à côté de ça, il y a la vie, les névroses, les traumas... Et puis parfois, les fuites que l'on prend pour se soulager du monde. Mais c'est jamais un abandon total de soi. C'est une petite traversée en mer".
