« Je croyais que j’allais mourir… » : Soprano revient sur le moment où il a eu peur pour sa sécurité
Il y a quelques jours, Soprano a fait ses débuts au cinéma avec son premier film. Pour la promotion, le rappeur marseillais a accordé des interviews, où il a notamment eu peur pour sa sécurité. Gentsu vous dévoile tout.
En 2024, Soprano sortait son dernier album, intitulé Freedom. Plutôt discret depuis cette sortie, le rappeur marseillais préparait un autre projet qui lui tenait à coeur : le 7ème art. Comme beaucoup d’artistes, l’artiste a décidé de se lancer dans le cinéma. D’ailleurs, il tient le rôle principal d’une comédie d’aventure familiale, intitulé « Marius et les gardiens de la cité phocéenne« , qui est sorti ce mercredi 9 juillet au cinéma.
Soprano évoque le moment où il a eu peur pour sa sécurité
Pour la promotion de ce projet, l’artiste marseillais a accordé une interview à Konbini. Lors de cet entretien, Soprano est revenu sur un épisode qui a marqué sa carrière par rapport à sa sécurité :
La seule fois où je me suis dit « Ah oui, là il y a du monde, ça va être chaud », c’était en Afrique. En Afrique, on fait des stades aussi mais une fois, on était au Cameroun et avant de monter sur scène, on me dit « quand tu finis le concert, tu ne dis pas au revoir ». Mais qu’est-ce qu’il dit lui ? J’ai été élevé, éduqué, on dit au revoir aux gens quand même quand on part. Je n’avais pas compris. On était dans un des stades où il y avait une ficelle qui faisait la barrière, qui séparait le public et la scène. Moi je suis sur scène, c’est le feu, le concert est incroyable. Et moi je dis : « merci pour le concert, au revoir et à bientôt ». Je me retourne et je crois qu’il y avait 8000 personnes. Elles se tournent, passent et elle viennent vers moi. Alors là, mes frères qui étaient avec moi, rentrent dans la voiture, se cachent.
Puis, Soprano poursuit :
Les gens qui m’attrapent partout… je croyais que j’allais mourir. Je saignais du cou, tellement ils tiraient mon t-shirt. Tout le monde : « Sopra, donne moi ton t-shirt, donne moi un truc ». Et moi je suis là, des gens qui mettent leurs mains dans ma poche, j’enlève les mains. A un moment, je casse le doigt de quelqu’un. Il sautaient, ils chantaient, j’ai dit : « Mais ils sont fous ». Je tombe en arrière, tout le monde tombe, mon cousin arrive à me rentrer dedans. Il me dit que « j’ai essayé de mordre des gens pour qu’ils te lâchent mais ils n’ont pas lâché ». Le concert d’après, je n’ai pas dit « au revoir ».
