« Être une fille c’est dur, être une fille noire c’est encore plus dur… » : Youssoupha se confie sur sa paternité
Il y a quelques jours, Youssoupha était l’invité de l’émission « A l’appart », diffusée sur France TV Slash. A cette occasion, le rappeur a partagé sa manière d’éduquer sa fille. Gentsu vous dévoile tout.
Le 24 janvier dernier, Youssoupha a fait son grand retour avec un nouvel album intitulé AMOUR SUPREME, marquant la fin d’une attente de quatre ans depuis la sortie de NEPTUNE Terminus en 2021. A cette occasion, l’artiste a accordé une interview pour l’AFP. Au cours de cet entretien, le rappeur est revenu sur son titre Dieu est grande, qui a beaucoup fait parler ces derniers mois dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ce morceau aux connotations féministes et spirituelles est dédié à sa fille Imani :
Je voulais quelque chose qui se consacre à ma fille mais qui, d’une manière générale, casse une espèce de domination qu’on met de manière insidieuse dans la tête des femmes. Sur la validité de leur pensée, de leur intelligence, sur le complexe sur leur corps. Être une femme, partout sur Terre, c’est pas anodin. Je ne pouvais pas faire une chanson qui dise “Ma reine, tu es belle et tu es mignonne” parce que, quand on a dit ça, on n’a rien dit. Cette formule-là m’est venue à l’esprit parce que je savais que ça allait mettre mal à l’aise les hommes. Moi je sais qu’en tant que petite fille noire, si j’avais pu entendre un son comme Dieu est grande, ça m’aurait impacté.
Youssoupha se confie sur sa paternité
Le 4 juin dernier, Youssoupha était l’invité de l’émission « à l’appart ». Dans l’épisode diffusé par France Tv Slash, l’artiste de 45 ans a été interrogé sur sa paternité, surtout concernant sa fille :
Être une fille c’est dur, être une fille noire c’est encore plus dur. Je mets des loupes incroyables dessus. Je lui dis à quel point elle est belle, à quel point elle est intelligente et tout, parce que je sais que l’antagonisme peut venir de dehors. L’une de mes premières façons de l’aimer c’est de lui dire à quel point elle est exceptionnelle pour ne pas que quelqu’un d’autre lui raconte une autre version. Des gens comme moi, on a eu des versions dans lesquelles ont était des m*rdes, et parfois on l’a cru. Mais moi j’aimerais bien que mes enfants n’aient pas ce doute-là.
À ses côtés, l’humoriste Thomas Ngijol, lui-même papa et beau-papa de 4 filles, a confié l’importance de l’affection qu’il s’efforce d’apporter à ses enfants :
On a eu trop de carences affectives et aujourd’hui, consciemment ou inconsciemment, il est hors de question que nos enfants en souffrent. Alors oui, on va les ravager de bisous et quand ils vont partir de la maison ça va être un mass*cre.
