« Elle s’est mise à pleurer » : Wallen dévoile l’histoire derrière son tube « L’olivier »
Wallen a marqué plusieurs générations avec plusieurs de ses titres dont l’incontournable L’Olivier. Lors de son passage dans Clique, la chanteuse est revenue sur l’histoire derrière ce morceau. Gentsu vous en dit plus.
Au début des années 2000, Wallen a sorti plusieurs projets avant de se retirer du devant de la scène durant plusieurs années. Lorsque l’on évoque la chanteuse, on pense forcément à Donna, Celle qui a dit non ou encore L’olivier. C’est notamment grâce au hip-hop qu’elle a eu envie de se lancer comme elle l’a expliqué dans Clique où elle est venue faire la promotion de la sortie de 9.3 BB, la nouvelle création de France TV Slash écrite par elle et réalisée par Abd al Malik :
J’ai eu envie d’écrire parce que je suis tombée amoureuse du rap conscient. Avec Donna, j’avais envie de raconter la ville d’une fille de quartier totalement broyée par le système de médisance.
« Elle s’est mise à pleurer » : Wallen dévoile l’histoire derrière son tube « L’olivier »
Mais Wallen ne s’est pas arrêtée là puisqu’elle a également évoqué l’histoire derrière L’olivier :
L’histoire de ce morceau, c’est une amie à moi, juive tunisienne, qui un jour m’a invitée chez elle, et à un moment donné elle me parle d’un olivier, que son père n’a pas pu replanter. Elle s’est mise à pleurer. Ça m’a vraiment émue et j’ai voulu mettre en parallèle son souvenir à elle et le mien.
Wallen a ensuite voulu transmettre un message positif :
Encore une fois, nous, artistes, on est vraiment ambassadeurs d’humanité. Nous qui sommes dans le Hip-hop, qui avons été touchés par ce mouvement culturel, on s’est identifiés à des rappeurs ou des chanteurs du fin fond d’Harlem ou de Brooklyn. On a cette capacité-là de fédérer. Ce titre-là, ça parle tout simplement d’humanité. Je pense que nous tous, nous tous, on a une responsabilité. Ne serait-ce qu’en refusant d’être un canal de haine. Il faut absolument qu’on résiste à cette haine qui nous entoure. Il faut qu’on soit des canaux de paix, coûte que coûte, ce n’est pas de la démagogie, c’est réel, en fait. On a cette mission-là. Et en France, peut-être plus qu’ailleurs, puisqu’on a la chance de vivre ensemble, de pouvoir connaître des juifs, des cathos, des athées. On est tous ensemble et on se doit de défendre la paix et à résister à tous ces mantras, encore une fois, de haine.
