« C’est ma parole contre leur parole… » : Junior Bvndo raconte son arrestation
En début de semaine, une vidéo choquante de l’arrestation de Junior Bvndo a fait le tour de la Toile. Après 48 heures de garde à vue, le jeune homme a été libéré et a raconté ce qu’il s’est passé chez Booska-P. Gentsu vous dévoile tout.
Ce lundi 9 juin, une vidéo est apparue sur les réseaux sociaux. On y voit Junior Bvndo ciblé par une violente arrestation dans le 18ème arrondissement de Paris. Les images ont particulièrement choqué les internautes, surtout qu’il était absent de la Toile depuis deux jours.
Hier soir, Aqababe a donné des détails tandis que Junior Bvndo a promis qu’il allait s’exprimer. C’est ce qu’il a fait chez Booska-P en remettant les choses dans leur contexte dans un premier temps :
Moi ce lundi-là en fait, je rencontre la Police par hasard. Je sors de chez moi. J’ai même pas fait quoi ? 100 mètres. Comme d’hab, je vois un contrôle et une équipe de civils en question qui sont assez virulents en gros qui virent les gens pour pas que les gens regardent trop pour pas que les gens filment. Il y avait déjà au moins un dispositif de vélos, les civils, au moins trois 5008. Ils avaient déjà attrapé les gens en fait. Je croise un policier en civil, il vient, il me regarde, il me dit « vasy casse-toi fils de p*te ». Ils ont reçu un appel, ils m’ont sauté dessus. Eux ils voulaient me prendre mon téléphone pour pas que je filme. Ils m’ont balayé, ils ont fait ce qu’ils avaient à faire et c’est ce que vous avez vu. Ils ont commencé à me mettre des coups. A un moment, je reçois des décharges tu vois. J’ai commencé à hurler. Je cherche leur regard. Je leur dis les gars « j’ai rien fait moi, vous allez me tu.er ».
« C’est ma parole contre leur parole… » : Junior Bvndo raconte son arrestation
Puis, vient le moment où celui qui s’est tatoué l’alphabet dans le dos arrive en garde à vue :
Quand j’arrive en garde à vue, on me notifie la garde à vue. C’est violence sur un officier, elle a porté plainte et a demandé 8 jours d’ITT (…) j’essaye de me justifier comme je peux. C’est ma parole contre leur parole (…) je ne savais qu’il y avait une femme.
Junior Bvndo explique ensuite qu’il n’est pas violent et que cette scène l’a choqué. S’il n’y avait pas eu de vidéos, il serait sûrement encore en dépôt et il a souligné que cela pourrait finir mal. Il conclut ensuite :
Bien sûr, ça m’a marqué psychologiquement (…) ça n’impacte pas que moi, c’est ma famille même le regard des gens (…) il y aura des poursuites.
