Abou Tall sur la fin de Shin Sekaï : "avec Dadju, on s'engueulait pas mais..."
Abou Tall revient sur la fin de Shin Sekaï, évoquant une alchimie qui s’est dissipée et les défis liés aux comparaisons avec le succès solo de Dadju.
Résumé de l'article
Abou Tall revient sur la fin de Shin Sekaï, évoquant une alchimie qui s’est dissipée et les défis liés aux comparaisons avec le succès solo de Dadju.
En 2017, les Shin Sekaï se séparaient pour partir chacun de son chemin. Très vite, Dadju a cartonné en solo. Cela a provoqué de nombreuses comparaisons avec Abou Tall qui s'est livré sur leur duo lors de son passage dans le podcast BOUM BOUM.
Souvenez-vous, Abou Tall et Dadju étaient les Shin Sekai de 2012 à 2017. Le frère de Dadju a enchaîné les projets tandis que son acolyte a mis plus de temps à décoller. Mais tout va pour le mieux désormais puisqu'il a sorti Monsieur Saudade 2 le 5 décembre dernier. Mais quel a été l'élément déclencheur qui a signé la fin de leur duo ?
Abou Tall a remis les choses dans leur contexte dans le podcast BOUM BOUM : "Ça n’a pas été une période facile pour moi. On était dans une machine Wati-B où ça vendait énormément de disques. On a sorti notre dernier album avec Skin Sekai, on l’a considéré comme un flop. Alors que c’était un excellent résultat. Tellement on se comparait à des gens qui étaient grands dans notre label, nos résultats on les a considérés comme mauvais alors qu’ils étaient bons. Sur la fin, on n’était pas contents. Sur scène, on n’était pas oufs. Même Dadju avait déjà cette idée de solo donc la manière dont on a défendu le projet ce n’était pas ouf".
Des tensions à cause de l'entourage ?
Déçus, les deux artistes ont senti le vent tourner même si de base, il n’y avait pas de tensions entre eux. Abou Tall s’explique : "On ne s’engueulait pas mais on n’avait pas cette alchimie. Ça se sentait déjà. Comme dans une relation de couple (…) ça s’effritait. Ça commençait à moisir, c’était plus la même joie sur scène plus les mêmes moments de partage (…) Dadju a eu de la chance, c’est du à son talent. Il a marché rapidement (….) Dans les yeux des gens t’es comme un truc qui ne marche pas car il y a toujours ce truc de comparaison".
L'artiste pense que s'il n'y avait pas eu le groupe, peut-être qu'il n'y aurait pas eu cette comparaison. D'autant plus que des gens s'en mêlaient. Abou Tall poursuit : "les gens t’en parlent (…) pendant un moment on était plus proches avec Dadju (…) limite ils te montent l’un contre l’autre. Il suffit que des artistes parlent en studio sans prendre en compte que tout le monde se connaît (…) Je ne suis pas quelqu’un d’envieux je suis toujours resté concentré sur mon chemin. L’envie c’est quelque chose que je ne connais pas du tout (…) ça m’a atteint d’une certaine manière". Au final, chacun a fait son chemin dans son propre univers.