Magali Berdah : la totalité de ses cyberharceleurs condamnés à des peines

Le 06 Déc 2023 à 15:04 par Sikagz

Le procès de treize internautes ayant harcelé Magali Berdah s’est ouvert la semaine dernière. Ce mardi 5 décembre, l’AFP a dévoilé que la totalité des prévenus avaient reçu des peines de pris*n par la justice. Gentsu vous propose d’en savoir plus.

En 2022, Booba s’est lancé en croisade contre les influenceurs et leurs dérives. Plusieurs personnalités ont été sa cible. C’est le cas de Magali Berdah. Mais cela ne s’est pas arrêté qu’aux piques du rappeur. En effet, plusieurs internautes se sont mêlés de cette histoire et n’ont pas hésité à menac*r la femme d’affaires à tel point qu’elle a été contrainte de porter plainte contre le DUC à qui elle réclame 30 millions d’euros pour dommages et intérêts ainsi que les autres individus.

En septembre dernier, Magali Berdah a été placée en garde à vue après avoir été soupçonnée d’avoir « sciemment organisé la cessation de paiements d’une de ses entreprises » tout en continuant à percevoir des revenus de cette même société. À l’issue de cette convocation, la PDG de ShaunaEvents avait été convoquée devant le tribunal correctionnel en vue d’un jugement.

Magali Berdah : la totalité de ses cyberharceleurs condamnés à des peines

Depuis le 27 novembre, le procès de treize des 28 cyberharceleurs de Magali Berdah s’est ouvert. Celui-ci a pris fin ce mardi 5 décembre. Après de nombreuses audiences et témoignages, les individus ont été punis par la justice. « Insultes, men*ces, propagation de rumeurs, incitation au suic*de, publication de données personnelles : rien n’a été épargné » à Magali Berdah selon la substitut du procureur, Sophie Touchais, comme l’a indiqué l‘AFP.

© AFP © AFP

Le parquet a requis plusieurs peines de pris*n, ferme ou avec sursis contre la totalité des accusés. Sophie Touchais a ajouté :

Le cyberharcèlement ne s’arrête pas à internet, il s’infiltre dans votre vie et dans celle de vos proches.

 

Un homme de 32 ans a écopé d’une peine d’un an dont dix mois avec sursis pour ses messages antisé.mites mentionnant ses grands-parents. L’avocate de Magali Berdah a mentionné que « l’antisémitisme et le sexisme ont agi comme un booster de cyberharcèlement ».

Quinze autres personnes passeront devant la justice pour des faits similaires lors de deux autres procès d’ici quelques jours et fin janvier 2024.

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