Neal McDonough boycotté par Hollywood après avoir refusé des scènes intimes ?
Refuser un baiser à l’écran lui a coûté cher… Neal McDonough raconte comment son choix de ne jamais embrasser une autre femme que son épouse lui a valu d’être écarté de projets, privé de travail pendant deux ans et contraint de tout reconstruire, sans jamais renier ses convictions. Gentsu vous en dit plus.
Dans un Hollywood où les compromis semblent être la règle, Neal McDonough a choisi de tracer sa propre ligne rouge. Cette décision, aussi admirable soit-elle sur le plan personnel, lui a coûté deux années de sa carrière et une remise en question profonde de son identité professionnelle.
L’acteur de 58 ans a révélé dans le podcast Nothing Left Unsaid les dessous d’une période sombre de sa carrière. Marié depuis 2003 à Ruvé Robertson avec qui il a cinq enfants, Neal McDonough a toujours fait inscrire dans ses contrats une clause particulière : l’interdiction d’embrasser une autre femme à l’écran :
Ma femme n’avait aucun problème avec ça. C’était moi, en réalité, qui avais un problème avec ça.
Neal McDonough boycotté par Hollywood après avoir refusé des scènes intimes ?
Quand Hollywood découvre qu’un acteur refuse catégoriquement certaines scènes, la machine s’enraye. Neal McDonough l’a appris à ses dépens :
Quand je ne pouvais pas le faire, et qu’ils ne pouvaient pas le comprendre, Hollywood s’est complètement retourné contre moi. Ils ne m’ont plus laissé faire partie de la série.
Les conséquences ont été dévastatrices. Pendant deux longues années, l’acteur s’est retrouvé dans le désert professionnel le plus complet :
Je n’ai pas pu trouver de travail et j’ai tout perdu, tout ce qu’on peut imaginer. Pas seulement les maisons et les biens matériels, mais aussi ton assurance, ton charisme, qui tu es, ton identité, tout.
Cette confession révèle la face cachée d’un milieu impitoyable où la flexibilité morale semble parfois être un prérequis. Pour Neal McDonough, dont l’identité se confondait avec son métier d’acteur, cette période a représenté une véritable traversée du désert :
Mon identité, c’était d’être un acteur, et un très bon acteur. Et quand tu n’as plus cette identité, tu es un peu perdu, en chute libre.
Loin de céder aux pressions ou de renier ses principes, Neal McDonough a choisi la voie de la reconstruction. Sa persévérance a fini par porter ses fruits, notamment avec des projets qui correspondent davantage à ses valeurs. Son récent film The Last Rodeo, produit par Angel Studios, illustre parfaitement cette nouvelle orientation.
