Saint-Denis : une mère de famille perd la vie après avoir bu une substance par erreur

Le 28 Mai 2025 à 11:44 par Sikagz

Une tragédie familiale s’est nouée dans la nuit du 25 au 26 mai à Saint-Denis, où une femme de 58 ans a trouvé la mort après avoir ingéré par méprise une bouteille de Perrier contenant du GHB que dissimulait son fils. Gentsu vous raconte tout.

Dans l’appartement familial de Saint-Denis, ce qui devait être un simple geste pour se désaltérer s’est transformé en tragédie. La victime, âgée de 58 ans, a saisi une bouteille de Perrier sans se douter qu’elle contenait en réalité du GHB liquide, cette substance de synthèse tristement surnommée « dr*gue du vi*leur ». Incolore et sans saveur caractéristique, le produit était indétectable une fois dilué dans la bouteille d’eau gazeuse.

L’alerte a été donnée vers 4h30 du matin par le fils de la victime, âgé de 25 ans, qui a contacté les secours dans un état de panique totale. À leur arrivée, les sapeurs-pompiers de Paris ont découvert la femme en arrêt cardio-respiratoire. Malgré leurs efforts de réanimation, elle est déc*dée à 5h15, moins d’une heure après l’intervention des secours. Le GHB était initialement utilisé comme anesthésique médical avant d’être détourné pour ses propriétés sédatives, euphorisantes et amnésiantes.

Selon une source proche de l’enquête citée par nos confrères, « elle voulait simplement se désaltérer ». La dose contenue dans la bouteille s’est révélée létale pour cette mère de famille qui ignorait tout de la présence de cette drogue dans son domicile.

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Saint-Denis : une mère de famille décède après avoir bu une substance par erreur

Le jeune homme de 25 ans, fils de la vict*me, était déjà répertorié dans les fichiers de police pour des affaires liées aux stupéfiants. Il a été immédiatement placé en garde à vue par les enquêteurs du parquet de Bobigny pour « homic*de involontaire, mise en danger de la vie d’autrui et infraction à la législation sur les stupéfiants ».

La perquisition menée dans l’appartement a révélé l’ampleur du trafic : quatre autres bouteilles contenant du GHB ont été découvertes, ainsi qu’une somme de 3.200 euros en liquide, témoignant vraisemblablement d’une activité de revente de stupéfiants. Face à l’état psychologique dégradé du jeune homme après le d*cès de sa mère, les autorités ont estimé qu’il n’était pas en mesure de poursuivre sa garde à vue dans des conditions normales. Il a été hospitalisé d’office en service psychiatrique, une mesure qui souligne la gravité du traumatisme psychologique causé par cet ac*ident tragique.

Une autopsie est programmée dans les prochains jours pour établir avec certitude les causes exactes du déc*s et confirmer l’hypothèse de l’empoisonnement au GHB. Cette expertise médico-légale permettra aux enquêteurs de disposer d’éléments scientifiques précis pour la suite de la procédure judiciaire.

L’enquête, menée par le parquet de Bobigny, se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce drame familial qui a coûté la vie à une mère de famille.


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