Jean Pormanove : le Lokal épinglé après une nouvelle enquête judiciaire pour violences
Le lieu niçois lié au streamer Jean Pormanove fait face à une enquête judiciaire pour violences et diffusion de scènes violentes en streaming, suscitant une nouvelle polémique.
Résumé de l'article
Le lieu niçois lié au streamer Jean Pormanove fait face à une enquête judiciaire pour violences et diffusion de scènes violentes en streaming, suscitant une nouvelle polémique.
Deux mois après le décès tragique du streamer Jean Pormanove survenu en direct, le lieu niçois qui concentre les polémiques fait à nouveau la une de l'actualité. Alors que les conclusions définitives de l'enquête pénale demeurent en attente, les autorités ont ouvert une nouvelle procédure concernant la diffusion de scènes de violences en streaming.
Le 18 août dernier, le monde du streaming français a connu un moment de panique collective. Jean Pormanove s'est effondré en plein direct devant des milliers de spectateurs. Participant à une session habituelle aux côtés de deux compères réguliers, l'état de santé du quadragénaire s'est soudainement détérioré. La scène, retransmise en direct, a choqué les téléspectateurs avant de circuler massivement sur les réseaux sociaux.
Les résultats de l'autopsie, qui sont tombés quelques jours après le drame, ont rapidement dissipé les soupçons de criminalité. Selon les médecins légistes, le décès provient de causes d'ordre médical ou toxicologique, sans implication de tiers. Le rapport d'autopsie écartait formellement la thèse de violences mortelles. Cependant, cette conclusion n'a pas clôturé le dossier pour tous. Une partie de la communauté des streamers soulignait que les agissements violents au sein du Lokal avaient précédé le drame et s'étaient poursuivis après.
Une nouvelle plainte et une perquisition judiciaire
Le rebondissement a eu lieu le vendredi 10 octobre. Mediapart révèle que des actes violents ont repris au Lokal et que la justice a décidé de relancer les investigations. Le parquet de Nice a confirmé l'information sur BFMTV, annonçant l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "violences volontaires en réunion" et "diffusion d'images d'atteinte à la personne".
Dans la foulée, les forces de l'ordre ont mené une perquisition au sein de l'établissement. Le matériel informatique utilisé par les streamers a été saisi et acheminé à titre de preuve. Les investigations pointent du doigt Gwen C., frère de l'un des compères habituels et déjà impliqué dans les premières accusations de maltraitance, ainsi que deux autres individus non encore identifiés publiquement.
Selon les informations rapportées par BFMTV, les événements à l'origine de cette nouvelle enquête se seraient déroulés le 7 octobre. Lors d'une retransmission sur la plateforme Twitch, Gwen C. aurait énoncé : "Ça va être un live sans caméra, juste de la violence". Le streamer et ses acolytes ont ensuite coupé volontairement la transmission vidéo pour contourner les filtres de modération de la plateforme. Seul le son restait audible, laissant entendre une personne suppliée de cesser et les bruits sourds de coups portés.