« C'était très dur de s'en prendre plein la tête... » : Aya Nakamura revient sur les attaques racistes pendant les Jeux Olympiques
Aya Nakamura revient sur son expérience lors des Jeux Olympiques de Paris et partage les difficultés liées aux attaques racistes qu'elle a rencontrées à cette occasion.
Résumé de l'article
Aya Nakamura revient sur son expérience lors des Jeux Olympiques de Paris et partage les difficultés liées aux attaques racistes qu'elle a rencontrées à cette occasion.
Cela fait déjà plus de dix ans qu’Aya Nakamura fait danser le monde entier avec ses tubes. Mais l’année dernière, la chanteuse a fait très fort en enflammant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
Il y a quelques jours, Aya Nakamura a accordé une interview pour LeChairman. Lors de cet entretien, la jeune femme a confié que ce n’est pas elle qui devait interprété du Edith Piaf à la cérémonie d’ouverture : "Je vais voir Macron, il me dit : "quelle chanson tu veux chanter ?". Je lui dis : "je veux chanter mes chansons". Il me dit : "on a peut-être Beyoncé et on lui demandera de chanter du Edith Piaf". Mais Macron aurait préféré que moi je chante ça. C'est Beyoncé qui devait chanter du Edith Piaf, ce n'est pas moi".
Aya Nakamura prend la parole suite au racisme qu’elle a subi
À l’occasion de la sortie de son nouvel album, Aya Nakamura a accordé une interview à Télérama ce lundi 17 novembre. La chanteuse a notamment évoqué la polémique autour de sa participation à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : "Je ne suis pas une politicienne, mais j’ai appris de cette période que mon public est en grande partie de gauche. Et que si demain je dois me transformer en Rosa Parks, il n’y a pas de problème, je serai là ! "
Avant de revenir sur le racisme qu’elle a subi durant cette période : "Au début, ça a été très dur de s’en prendre plein la tête. Afin de ne pas y penser, je me suis plongée à fond dans les répétitions avec les musiciens et les danseurs. Comme elle en entendait parler à l’école, j’ai beaucoup discuté avec ma fille aînée de 9 ans, qui est métisse — même si je n’ai pas attendu ça pour lui parler du racisme".
Aya Nakamura révèle notamment avoir pu compter sur le soutien de nombreuses personnalités, dont certaines internationales : "Le premier témoignage de soutien, inattendu, de la chanteuse sud-africaine Tyla, m’a fait un bien fou. D’un côté, je me dis que c’est le passé. De l’autre, je n’ai pas envie d’oublier : c’était comme si les convives s’engueulaient à mon propos à un repas de famille, sans tenir compte du fait que je suis là".